Lulu
a changé trois fois d’auxiliaire de vie scolaire depuis la rentrée ? Du
coup, il régresse dans ses apprentissages et se braque ? L’Unaïsse
(Union nationale pour l’avenir de l’inclusion scolaire, sociale et
éducative pour la création d’un métier qualifié d’accompagnant
scolaire des élèves en situation de handicap) et la Fnaseph (
Fédération nationale des associations au service des élèves présentant
une situation de handicap) continuent à se battre pour un emploi d’AVS
statutaire.
Dans un livret à l’intention des parents, des
professionnels et des membres du gouvernement, les AVS rappellent le
rôle indispensable qu’ils tiennent auprès des enfants handicapés durant
la vie scolaire, périscolaire, et les loisirs.
Dans ce document, téléchargeable sur le site
http://unaisse.free.fr
, ils soulignent leurs compétences en termes de médiation entre l’élève
et les situations nouvelles d’apprentissage ou entre l’enfant et
l’ensemble de la classe. Ils témoignent de leur quotidien auprès des
enfants : « Son statut d’élève a prévalu sur celui d’enfant malade sans
que celui-ci soit renié ou refoulé. C’est le fil très ténu sur lequel
évolue tout accompagnant scolaire » dit l’un d’eux. Leurs
revendications restent les mêmes : une formation diplômante plus dense,
la stabilité et la reconnaissance de leur métier.
La Fnaseph
fait également un état des lieux et des propositions sur la place et la
reconnaissance du statut des accompagnants en milieu scolaire dans un
document intitulé « De la fonction précaire d’assistante de vie
scolaire au métier reconnu d’accompagnant de vie scolaire et sociale »
et consultable sur le site
www.fnaseph.org