SUITE DE REACTION DE jc WIART
Il ya aussi ce qui a été dit le lendemain de la réponse de V.Létard à mme couvreur, au Sénat:
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/actualite-presse/discours/question-orale-avec-debat-mme-bernadette-dupont-senateur-point-mise-oeuvre-du-plan-autisme-2008-2010-.-intervention-valerie-letard.-11-juin-2009-.html > 170 000 enfants handicapés sont aujourd’hui scolarisés à l’école ordinaire. C’est 30 % de plus qu’en 2005. C’est un des grands acquis de la loi du 11 février 2005 et, reconnaissons-le, un défi que l’Education nationale a su relever.
> En effet, le développement important de la scolarisation en milieu ordinaire en quelques années s’est accompagné d’une augmentation tout aussi importante du nombre d’AVS. Il y avait là une dimension quantitative à laquelle il était impérieux de faire face et l’Education nationale y a réussi en y consacrant des moyens importants : 570 millions d’euros sont consacrés chaque année à ce dispositif. Lors des deux dernières rentrées, 4700 AVS ont été recrutés, soit une augmentation de presque 50 %.
> Mais à mesure de cette évolution, la dimension qualitative a émergé de plus en plus fortement : il ne suffit plus qu’un AVS soit effectivement auprès de l’enfant dès lors que l’accompagnement scolaire est prescrit ; les familles attendent désormais que cet AVS soit formé et sache s’adapter à la situation particulière de l’enfant accompagné. Or, ces situations particulières sont d’une grande diversité.
La première réponse à cette exigence de qualité a été d’améliorer la formation de ces AVS. Là encore, beaucoup de progrès ont été accomplis : aujourd’hui, la quasi-totalité des agents concernés ont bénéficié d’une formation, alors que 35 % étaient encore en attente d’une telle formation en septembre 2007. Cette formation à l’emploi repose sur un cahier des charges précis et elle fait l’objet, pour sa mise en oeuvre d’une convention avec les principales associations nationales de parents d’enfants handicapés.
Mais au moment où cette exigence de qualité se développe, le fait que 1000 AVS et 4000 contrats aidés faisant fonction d’AVS-I arrivent au terme de leur contrat fin juin pose avec une particulière acuité la question d’une filière professionnelle.
Il me semble que pérenniser les AVS au sein de l’Education nationale ne permettrait pas de répondre aux attentes. Il convient plutôt de réfléchir à un enrichissement de la palette des accompagnements proposés aux enfants handicapés à l’école, qui permette de capitaliser sur ces expériences, d’offrir des débouchés et des perspectives plus pérennes et plus riches aux AVS.
C’est la raison pour laquelle nous réfléchissons actuellement avec Xavier Darcos, et le travail que vous avez engagé dans le cadre de votre mission au sein du groupe UMP ici à l’Assemblée nationale a été particulièrement enrichissant dans notre réflexion, nous réfléchissons à la mise en place de services qui pourraient intervenir à la fois à l’école et à la maison, et qui seraient donc à la jonction du scolaire et du médico-social.
> Ils ne substitueraient pas aux solutions existantes (SESSAD et AVS) mais viendraient compléter notre palette de solution d’un outil dont nous manquons à l’évidence, répondant à la fois aux attentes des familles en terme de continuité de l’accompagnement, dans le temps et dans l’espace, et offrant tant aux AVS arrivant en fin de contrat qu’à certains professionnels du médico-social la possibilité d’enrichir leurs pratiques professionnelles et d’amorcer la constitution d’une véritable filière métier.
JC Wiart
lettre-de-l-ash@yahoogroupes.frhttp://www.crisalis-asso.org