Encore moi, Faut il que les parents portent plainte pour faire avancer plus rapidementles "choses".
D'autres parents envisagent de porter plainte! en haute Garonne
http://les-amis-de-coralie.neufblog.com/mon_weblog/2009/09/coralie-nest-plus-seule.htmlralie n'est plus seule!
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Publié le 12/09/2009 03:55 | Claire Lagadic Contact :
so.sissoko@aliceadsl.frMatthias, 5 ans, a besoin d'aide
Matthias a besoin d'une auxiliaire de vie scolaire. Photo DDM.
Sophie Tournafol est la maman de Matthias, 5 ans. Le petit garçon, atteint d'un trouble envahissant du développement, est scolarisé en grande section de maternelle à l'Annonciation. Mais ses parents se retrouvent dans une situation inextricable. « La MDPH (N.D.L.R., maison départementale des personnes handicapées) nous a notifié que Matthias avait droit à une auxiliaire de vie scolaire en février 2009, relate Sophie. Mais, depuis, on attend. On nous dit qu'il n'y a pas de budget ! »
La présence d'une AVS permet d'encadrer l'enfant pendant son temps scolaire. Elle peut, entre autres, réagir en cas de crise, situation auxquels les enseignants ne sont pas toujours formés. « L'école est très à l'écoute mais elle pourrait tout à fait refuser de l'accueillir. »
Porter plainte
Aussi, Sophie et son mari en ont « ras-le-bol ». « Nous avons écrit au président de la République, au ministère de l'Education, au ministère de la Santé, au Recteur et à l'inspection d'académie. » Sans réponse à ce jour, le couple envisage de porter plainte contre le ministère de l'Education nationale « au titre de la non-application de la loi du 11 février 2005 qui affirme le droit, pour la personne handicapée, à la compensation qui permet de couvrir les besoins en aides humaines et spécifiques pour permettre une scolarisation en milieu ordinaire ». Ce type de plainte a été déposé pour la première fois lundi, par une maman du Lot-et-Garonne.
La famille Tournafol vit dans une situation de stress. « Nous sommes dans l'angoisse quand il est à l'école, on se demande s'il ne va pas faire une crise. » Elle poursuit : « Je suis directrice de magasin et je vais devoir cesser mes activités au mois de novembre pour trouver un métier en accord avec le handicap de mon fils. C'est un véritable chamboulement familial. Je suis psychologiquement à bout. »
Sophie sait que d'autres parents vivent la même situation et aimerait entrer en contact avec eux, pour, pourquoi pas, une action commune. En tout état de cause, « si rien n'est fait d'ici la semaine prochaine, nous porterons plainte ».