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Position défendue par UNAISSE au GIA sur le métier
UNAÏSSE
29 Mars 2024 à 14:30:32 *
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moon
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Les frontières des possibles ne sont pas figées


« le: 15 Novembre 2009 à 12:44:00 »

Bonjour à toutes et tous

Voici en substance la vision du métier que défend l'UNAISSE.

Nous ne servirons pas de caution à un projet qui se trouverait contraire en tous points à celui présenté  ci-dessous ,
qui nous semble lister les conditions de réussite de la création du métier d'accompagnant scolaire et social.

Il faut remarquer qu'il est acquis maintenant par l'ensemble des participants au GIA que  la création de ce métier (ou de cette nouvelle spécialité) aura pour terrain d'intervention l'ensemble des espaces sociaux de droit commun (structures d'accueil de la petite enfance, clubs sportifs, lieux culturels, écoles, péri-scolaire, centres de loisirs, etc) ainsi que le domicile (cette dernière question est encore beaucoup discutée) selon le choix que feront les familles, en fonction du handicap, et de l’âge de l’enfant.

Ceci précisé pour bien comprendre qu'il ne s'agit pas d'un métier centré sur l'école - mais que l'école fait partie des espaces d'intervention.

Deux préalables :

1>  Il faut commencer par reconnaître que les accompagnants se situent dans un processus large qui est celui d'une redéfinition des relations entre le médico-social et l'ordinaire,  et qu'il était indispensable de situer la réflexion sur l'accompagnement dans ce processus, donc de penser en relation avec l'ensemble des autres "terrains" : formation des enseignants, formation des personnels des MDPH, coopération EN/médico-social, etc.

2> Rester à un niveau V de formation (= CAP/BEP), et  créer une spécialisation de métiers déjà existants (comme AVSociale ou AMP), aurait pour nous,  comme effets, l'exact contraire de ce qui est (nous espérons) recherché:
- d'une part la composition de ces métiers en terme de genre est quasi-exclusivement féminine (et alors comment individualiser un accompagnement si la personne accompagnée nécessite une présence masculine ?), avec une moyenne d'âge relativement élevée.
 - d 'autre part le niveau de formation V, ne permet pas d'être en possession des outils pour faire face à tout ce qui se joue à la fois dans la relation avec la personne accompagnée (en terme de projection, de transfert, etc.) et  dans l'indispensable relation de coopération avec les autres professionnels. Donc nous ne voulons pas d'un niveau 5 de formation, qui est en deçà des exigences requises par le métier.



Notre vision à l'UNAISSE  est la suivante :

> Un métier spécifique qui fonde sa spécificité sur la pratique professionnelle de l'accompagnement dans les milieux ordinaires de vie

> La reconnaissance du fait que l'accompagnant intervient au sein d'un large processus complexe de redéfinition des relations entre "ordinaire" et "spécial", avec une connaissance de l’histoire et des enjeux de la place de l’inclusion dans les sociétés
 
> Ce métier doit  être un métier de niveau III au moins, puisque les connaissances nécessaires pour se situer à la fois dans la relation avec la personne accompagnée et sa famille, dans la relation aux contextes institutionnels multiples au sein desquels il intervient et dans la relation aux autres professionnels (dont il doit connaître la logique et le vocabulaire plus particulièrement, c'est-à-dire les champs professionnels des  enseignants, des professionnels de la petite enfance, des professionnels du monde de l'entreprise....) doivent être suffisantes pour répondre à ces exigences systémiques, ce qui implique des connaissances en droit, histoire, sociologie, psychologie, etc.

En ce qui concerne l'école, si la conception et la responsabilité pédagogique et didactique doivent rester du domaine de l’enseignant, une part revient nécessairement à l'accompagnant dans la mise en œuvre. De ce fait, il doit être formé à un minimum de connaissance en pédagogie et didactique, afin de permettre les échanges avec les enseignants (comment travailler en commun quand on ne partage aucune vocabulaire et qu'on ne sait pas de quoi il est question ?)

>  L'accompagnant, en lien étroit avec les autres professionnels et une grande partie de la Société, doit aussi être formé à une lecture critique permanente de ce que portent en elles ces instances en terme de vision du handicap, trop souvent encore uniquement considéré dans son versant de « manques », pour aider à penser en terme de « capacités »  à découvrir et à développer chez les jeunes qu'il accompagne (« les autrement capables ») afin de pouvoir échanger avec ces professionnels de façon constructive.
 On veut que l’accompagnant  soit un vecteur pour que les personnes en situation de handicap trouvent réellement leur place dans la société (c'est tout l'enjeu de l'inclusion, concept révolutionnaire pour la France, par la loi de février 2005); ainsi la position d'accompagnant doit permettre aux professionnels des milieux accueillants (enseignants, animateurs, éducateurs de jeunes enfants, mais aussi les pairs, les autres enfants ou jeunes, l’environnement social quotidien) de devenir eux aussi des "partenaires-complices", rendant ainsi la présence de l'accompagnant de moins en moins utile au milieu  accueillant.

> Il doit exister un service "d'accompagnement à l'accompagnement", qui soit la responsabilité hiérarchique des accompagnants, service qui soit exclusivement consacré à l'analyse collective des pratiques (incluses dans le temps de travail), à la formation et à l'encadrement.

> L'accompagnant doit non seulement accompagner les enfants mais également la structure accueillante - l'objectif est bien de ne pas reproduire une institution spécialisée faite «  corps »,  ce qui arrivera si un niveau de formation suffisant n'est pas mis en place.

> Un niveau III est le minimum nécessaire, autant pour que soit effectif les objectifs du projet de vie de la personne que les accompagnants concourent à mettre en œuvre et pour que les autres professions du champ de l'enfance handicapée puissent envisager le passage au métier d'accompagnant comme autre chose qu'un déclassement.

> Il est un argument récurrent de nos adversaires qui disent qu'on ne peut envisager une carrière comme accompagnant et que cela doit rester un job pour les jeunes  Pour nous, l'âge avançant, un accompagnant pourrait descendre dans l'échelle scolaire, puisque les compétences à mettre en œuvre dans le primaire, et en particulier en maternelle, sont particulièrement aigües et donc bonnes pour correspondre à des accompagnants expérimentés.
Il pourrait également prétendre à devenir encadrants, et à travailler au sein du service "d'accompagnement à l'accompagnement", ou simplement prétendre à devenir enseignant, ce qui représenterait une promotion en terme de niveau de formation,( les enseignants passant au niveau I, niveau master, dès l'an prochain.)

> Enfin, ce métier doit être pensé en lien avec ce qui est en chantier au niveau de la formation des enseignants, au niveau de la qualité de l'accueil des MDPH (futures MDA), des dispositifs à créer pour améliorer la qualité des relations entre EN et médico-social et pour permettre la non-déperdition des solutions éducatives qui ont été créées au sein du "spécial"... il ne peut pas être pensé isolément de l'ensemble du champ dans lequel il intervient, avec cependant une Vision radicalement nouvelle comme la "nouveauté" de 2005 l'exige pour être cohérente avec la politique de l'Europe.

Voilà pour l'essentiel. N'hésitez pas à réagir et à nous questionner si certaines notions abordées dans cette présentation vous sont étrangères.

Pour toute remarque ou question, si vous n'êtes pas adhérent, écrivez nous à unaisse@free.fr    Merci
« Dernière édition: 20 Novembre 2009 à 16:12:30 par Guillaume » Journalisée

EX AVSi (assistant d'éduc) de 2003 à 2008
maintenant éduc spé auprès de jeunes avec DI en SESSAD
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